Bernard de Ventadour (vers 1140-1195)
05
mars
2010
Ses origines sont extrêmement modestes. Son père chauffait le four au château du comte Ebles II de Ventadour, forteresse située dans l'actuel département de la Corrèze. C'est du châtelain qu'il reçut l'éducation indispensable à l'exercice de son art et ses dispositions pour la poésie se révèlèrent très tôt. La femme du comte était Agnès de Montlucon, « plus blanche que neige de nuit de Noël.» Bernard en tomba amoureux secrètement. A l'adolescence, il sut traduire en vers ses sentiments, mais il restait timide et incapable de prendre une initiative. Un jour, pourtant, il sollicita de la belle Agnès un baiser. Les choses se terminèrent mal pour le jeune poète qui dut quitter le pays pour la Normandie et une autre muse: Eléonore de Poitiers. Bernard se retira dans le nord de la France, puis à Toulouse, chez le comte Raimon V. A la mort de ce dernier, il entra dans le monastère de Dalon, près de Hautefort, dans le Périgord, où il termina ses jours. Bernard de Ventadour est l'un de nos plus grands troubadours et il laisse cinquante chansons, à la fois harmonieuses et délicates, naïves et ...éternelles.
Ecoutons ci-dessous l'un de ses plus beaux poèmes qui commence ainsi:
"Quand je vois l'alouette mouvoir de joie ses ailes contre les rayons du soleil, perdre conscience et se laisser choir, à cause de la douleur qui pénètre son coeur... "
Ecoutons ci-dessous l'un de ses plus beaux poèmes qui commence ainsi:
"Quand je vois l'alouette mouvoir de joie ses ailes contre les rayons du soleil, perdre conscience et se laisser choir, à cause de la douleur qui pénètre son coeur... "
Can vei la lauzeta mover, Bernard de Ventadour
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